Croyez-moi : en fait, vous n’échouez jamais
L’échec, ça n’existe pas. Bien sur, si vous faites une recherche sur votre moteur de recherche préféré, vous trouverez pas mal de sites qui vous donneront une définition de ce mot. Et si vous prenez votre dictionnaire, vous trouverez là aussi ce mot et une définition.
Mais, entre nous, vous croyez vraiment que tous les mots qu’on trouve dans un dictionnaire ont une réalité ?
Je vous donne quelques exemples …
Croyez-moi : en fait, vous n’échouez jamais
Avez-vous déjà vu des dragons ou des licornes ? À part au cinéma, chez Harry Potter par exemple …
Avez-vous déjà vu des dinosaures ? Là encore, à part au cinéma, dans la trilogie des Jurassic Park par exemple …
OK, c’était facile : ce sont soit des animaux qui n’ont jamais existé, soit des animaux qui n’existent plus :-).
Bon. Prenons un autre exemple …
La beauté. Ou même une beauté. Avez-vous déjà vu une beauté ?
Vous allez tous me répondre « oui » : votre compagnon de vie, la voiture de vos rêves, un top model, votre enfant, …
OK. Vous en avez déjà vu. Mais en fait, ça n’existe pas. Voilà.
Pour être plus précis, tout ce que vous trouvez beau n’est pas beau. Même Charlize Theron n’est pas belle (et c’est moi qui écrit ça …).
C’est uniquement dans votre tête
Vous trouvez l’objet de votre contemplation beau. Cette beauté n’est pas lié à ce qui est observé, mais à qui observe. Ce n’est pas objectif, c’est subjectif.
La beauté, c’est comme les lentilles : elle est dans l’œil de celui qui regarde.
Et bien, l’échec, c’est pareil : c’est dans votre tête.
C’est vous et uniquement vous qui considérez qu’il y a échec. Il ne tient donc qu’à vous d’obtenir autre chose qu’un simple échec.
Parler seulement d’échec est négatif
Vous devriez vraiment considérer l’échec différemment. Et cela pour 2 raisons principales :
- cela n’est pas productif : ça ne vous apporte rien, ça ne vous apprend rien ;
- cela n’est pas positif : ça casse votre dynamique, ça vous mine le moral.
À partir de maintenant, rayez ce mot de votre vocabulaire, tout comme je le raye de cet article.
Un échec est avant tout un fait
Avant d’être quoi que ce soit d’autre, un échec est un fait. Rien d’autre qu’un simple fait.
Il pleut ? C’est un fait. Il y a un énorme bouchon ? C’est un fait. Vous n’avez pas obtenu le résultat escompté ? C’est un fait.
Je vous accorde que, pour le tout dernier, vous y êtes sûrement pour quelque chose. Car ce résultat est en partie la suite de vos actions. Mais rien que cela est un bon point : vous avez agi, vous vous êtes bougé.
Considérer l’échec comme un fait l’extériorise et l’exorcise : c’est une simple conséquence de divers éléments, dont vos actions.
Un échec n’est en aucun cas un jugement de votre personne.
Et ne prenez jamais personnellement un résultat, échec ou succès. Le premier vous mine, le second vous donne la grosse tête et manque de gratitude.
Le plus important n’est pas que ce fait soit survenu, mais bien plutôt ce que vous faites de ce qu’il vous apporte.
Nous voyons cela tout de suite …
Une expérience
Un échec est donc le fruit de vos actions.
Je l’ai dit juste au dessus : c’est un bon point car vous avez agi, vous vous êtes bougé. Et cela, personne ne pourra vous l’enlever.
C’est aussi une expérience supplémentaire à votre actif. C’est tout bénéfice pour vous car cela augmente votre savoir-faire. Et ça, ça n’a pas de prix.
Et ça se monnaye aussi très bien :-).
Une information
Un échec vous fournit d’abord une information. Et même des informations. Quelle qu’elles soient.
Tout échec arrive forcément avec son lot de données que vous pouvez accumuler pour les réutiliser plus tard.
Comment croyez-vous que le monde moderne s’est construit ? Sur la base de données accumulées suite à des échecs, puis utilisées plus tard avec succès.
Il en va de même pour l’échec que vous ruminez. Posez-vous cette question : quelles informations cette expérience me fournit-elle ?
Remarquez bien que la question n’utilise pas le mot échec. Le vocabulaire employé est très très important. Mais nous en reparlerons …
Une leçon
Un échec vous enseigne ensuite une leçon.
Tout échec a quelque chose à apprendre. Par défaut, vous avez appris ce qui ne marche pas. Ou encore une nouvelle façon de ne pas obtenir ce que vous vouliez obtenir. Vous avez même appris une façon d’obtenir ce que vous vouliez pas obtenir. Aujourd’hui, cela vous semble inutile. Mais demain ?…
Vous pouvez aussi retirer une leçon sur votre stratégie, votre méthode, votre relationnel, … Il y a tellement à apprendre.
Il en va de même pour l’échec que vous ruminez. Posez-vous cette question : quelles leçons cette expérience me fournit-elle ?
Une opportunité
Un échec vous cache enfin une opportunité.
Cela peut être simplement comment faire mieux : plus rapidement, plus facilement, plus simplement, moins cher, … Cela peut aussi être un besoin auquel vous êtes plus à même d’apporter maintenant une solution. Et pour cela, vous pouvez proposer un service ou un produit. Cela peut aussi déboucher sur des nouveautés : une idée, un apprentissage, une stratégie, …
La plus belle et la plus simple des opportunités est de se relever puis d’apprendre de cet échec, grâce aux 2 questions ci-dessus.
En soi, c’est l’essentiel et vous ne devriez jamais faire moins. Il est aussi possible d’aller plus loin.
Il en va de même pour l’échec que vous ruminez. Posez-vous cette question : comment puis-je exploiter ce que cette expérience m’a apporté ?
Conclusion
Soyez positif et productif : rayez le mot « échec » de votre vocabulaire !
Considérez plutôt un fait et un expérience. Et retirez-en une information, une leçon et une opportunité.
Avez-vous déjà su exploiter certaines de vos expériences pas si positives ? Ou bien changez-vous maintenant votre regard sur ce que vous appeliez précédemment des échecs ?